Manager et aventurier !

Il y a 3 mois, je postais un article qui annonçait mon départ pour une traversée de l’Atlantique à la rame. J’avais mis en exergue que mener un projet en entreprise ou préparer un périple dans l’océan avaient des points communs comme la planification, la gestion des risques, la maîtrise des dépenses, … 


Il y a 3 mois, je postais un article qui annonçait mon départ pour une traversée de l’Atlantique à la rame. J’avais mis en exergue que mener un projet en entreprise ou préparer un périple dans l’océan avaient des points communs comme la planification, la gestion des risques, la maîtrise des dépenses, … 

 

 47 jours 16 heures !

 

Seul en mer, sans escale ni assistance, 7 à 8h de rame par jour, parfois dans des creux de 4 à 5 mètres, par tous les temps … une aventure incroyable. Au-delà du côté hors norme de l’aventure, des moments d’exception que j’ai vécus tout au long de cette traversée entre Dakar au Sénégal et Kourou en Guyane, je peux témoigner et mettre en avant les nombreux points communs entre un manager et un aventurier.

 

Prendre les choses en main

 

Le rôle du manager est de donner la vision, expliquer le cadre dans lequel s’inscrit les responsabilités et les actions des membres qui composent l’équipe, accorder la confiance. Cela implique de savoir déléguer, s’entourer d’experts et coordonner. Il doit garder la tête froide face aux difficultés, apporter un regard différent pour challenger les solutions aux problématiques à traiter, toujours apprendre et s’adapter. Ce sont les mêmes compétences que l’aventurier doit posséder. 

 

Seule l’approche est différente

 

La différence fondamentale entre les deux profils est qu’ils évoluent sur des terrains de jeu différents. L’aventurier a un avantage considérable : il a une histoire à raconter. On oublie souvent cela dans nos entreprises. Et tout en découle. Dès lors que l’objectif est défini précisément (traverser l’océan atlantique à la rame), que le cadre est posé (entre Dakar et Kourou, en autonomie totale), que la liste des risques est établie (collecte du budget, avarie en mer, …), il est facile de définir le planning et les moyens. Cette première étape est naturelle et vitale pour l’aventurier. Elle est souvent négligée ou, au mieux, bâclée lorsqu’on se situe dans le cadre professionnel. Probablement parce qu’on se sent plus en sécurité.

L’aventurier n’a plus qu’à constituer son équipe en portant une attention particulière à se doter de compétences qu’il ne possède pas lui-même. Il devrait en être de même dans la conduite de tout projet.

 

S’accomplir pleinement sans autre ambition

 

Imaginer et raconter des histoires est à la portée de tous. Ensuite, il faut juste travailler, s’engager, y mettre toute son énergie. Le retour sur investissement ne se mesure pas en euros. Peu d’aventuriers vivent correctement de leur passion. A travers de mes réalisations, aventureuses ou professionnelles, je vois la joie et l’enthousiasme dans les yeux de mes proches et de mes collaborateurs. Voilà une ambition qui me parait simple et saine. Voilà ce que je considère être mon accomplissement. Voilà le sens que je veux continuer à donner à ma vie faite de partage, de réalisation, d’expériences différentes.

Et maintenant

 

Nous avons tous des idées en tête pour améliorer notre quotidien, au bureau, dans notre vie personnelle, dans un cadre sportif ou associatif. Un projet n’est que la concrétisation d’une idée, pourquoi pas les vôtres …

 

Alors maintenant, à vous de jouer. Vous pouvez passer à autre chose, vous pouvez simplement « liker » l’article… ou mieux encore, lancez-vous !  

 

Stéphane Nedelec

 

www.stephane-nedelec-aventure.com

 

facebook.com/teamnedproject


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